Par Jean-Jacques Houben – président du conseil scientifique dietplus
Le concept dietplus de perte de poids s’appuie sur l’expertise d’un conseil scientifique, composé de médecins spécialistes du surpoids et de l’obésité. Son président est le Pr Jean-Jacques Houben (chirurgie bariatrique), professeur honoraire à l’Université libre de Bruxelles (ULB).
Le surpoids est un facteur de risque menant souvent à des douleurs articulaires. De nombreuses personnes en situation de surpoids privilégient la pose d’une prothèse articulaire, au lieu de tenter de perdre du poids. Ainsi la question se pose de comprendre pourquoi ces personnes font ce choix et ne soignent pas ce mal à la racine ?
L’histoire de Marie est surprenante. Depuis 2002, suite à la perte de sa mère, Marie prend, chaque année, 4 kg. Atteinte d’une sévère arthrose de surcharge et d’un diabète, Marie ne peut plus travailler. Le rhumatologue l’adresse à l’orthopédiste qui lui pose, à 6 mois d’intervalle, deux prothèses de hanches en 2020 en pleine pandémie. Malgré les deux prothèses, le télétravail et les contraintes familiales confinent Marie chez elle. Elle prend encore 14 kg. Cette fois son genou gauche lui procure des douleurs d’arthrose. L’orthopédiste et l’anesthésiste réalisent que le poids de 143 kg interdit de placer la patiente sur une table d’opération orthopédique. Ils appellent le chirurgien bariatrique pour utiliser une table TITAN avec laquelle on réalise les by-pass gastriques ! Diabète aggravé, Apnées du sommeil et troisième opération articulaire ! Est-ce raisonnable ? Tout cela est-il de la bonne médecine ?
Toutes nos articulations sont pourvues d’une architecture complexe (tendon, cartilage, synoviale, …)
Celles qui supportent des forces de pression importantes (sportifs, manutention, …) sont plus affectées par l’inflammation et la destruction des tissus.
Lorsque le poids s’ajoute aux pressions comme pour les membres inférieurs chez les primates, la maladie est aggravée.
Si en outre la personne est en surpoids ou obèse, la dégénérescence s’accélère et touche alors des personnes plus jeunes, parfois avant 50 ans !
Remplacement d’une articulation arthrosique
Le traitement de l’arthrose est complexe car on ne s’attaque pas aux causes mais bien aux conséquences. Les anti-inflammatoires, la physiothérapie, les antalgiques, l’injection d’acide hyaluronique ou de cellules souches, …
L’évolution conduit malheureusement à la perte du cartilage, puis de l’os sous chondral et il reste alors la chirurgie qui consiste le plus souvent à remplacer une partie ou toute l’articulation.
L’obésité, voire un simple surpoids, n’est pas qu’une mesure du poids sur la balance, une mesure d’impédance métrie ou un statut revendiqué par certains. C’est une affection métabolique grave qui entraîne des dysfonctionnements du métabolisme des sucres (diabète) des graisses (dyslipidémie) des vaisseaux sanguins (athérosclérose) etc…
C’est un état de résistance à l’insuline et surtout un état inflammatoire chronique médié par de nombreuses molécules dont les cytokines. On parle du syndrome X (maladie génétique qui entraîne le plus souvent un déficit intellectuel, des troubles du comportement et des anomalies physiques).
Est-ce uniquement une question de poids et de pression ? Non !
Il existe des relations entre l’inflammation du tissu adipeux et l’atteinte de la synoviale (membrane qui tapisse l’intérieur de la capsule des articulations mobiles), des cartilages et même de l’os articulaire. Bien entendu le poids aggrave la destruction, mais surtout il initie la maladie !
Traiter l’arthrose en négligeant la maladie métabolique est une erreur médicale majeure qui a un impact économique et sociétal dramatique.
Alors revenons à Marie qui a été opérée trois fois et qui pèse toujours actuellement 138 kg. La première chose qu’il fallait faire, c’est maigrir ! Non seulement la maladie aurait été retardée, si pas enrayée, mais cela aurait évité trois opérations douloureuses et dangereuses dans son état ! Marie a choisi « la facilité » ? Elle a surtout choisi le risque, des séquelles irréversibles et toutes les conséquences de son surpoids.
Ainsi, dès que vous souffrez de douleurs articulaires aux membres inférieurs, pesez-vous. Il faudra revisiter votre manière de vivre, revoir votre alimentation, reprendre des activités physiques s’il n’est pas trop tard !
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Au-delà de 25, votre silhouette est impactée par le surpoids.
Avant d’envisager un quelconque traitement, il faudra un rééquilibrage alimentaire, une éducation nutritionnelle, un coaching, voire un avis médical (au-delà d’un IMC de 35).
Le présent article a été rédigé sur la base de données et informations à portée scientifique collectées, sélectionnées et approuvées par notre comité scientifique. Il a pour objet de fournir une lecture de données scientifiques et n’a nullement vocation à établir un diagnostic médical, ni à remplacer l’avis d’un professionnel du secteur médical. Les informations qu’il contient constituent des présentations de conclusions issues d’examens de données qui ne doivent pas être considérées comme pouvant s’appliquer automatiquement et individuellement aux personnes présentant des troubles médicaux similaires. Nous invitons bien évidemment nos lecteurs à poursuivre leur réflexion et à soumettre leurs questions à leur médecin traitant ou à tout autre professionnel du secteur médical.
Qui prend le temps de lire les milliers de publications scientifiques contradictoires qui parsèment la littérature médicale, la presse et le Web ? Sans prétendre apporter ici LA vérité, ni des réponses à toutes les questions, tentons de cerner le « probablement » VRAI du « sans doute » FAUX en 8 questions.
« Mincir, c’est comme arrêter de fumer : il faut juste de la volonté ! ». On a tous entendu cette phrase au moins une fois et, admettons-le, on a acquiescé pour ne pas entrer dans une discussion sans fin. Vous souhaitez de tout cœur perdre du poids, mais vous ne savez pas par où commencer. Seul, c’est difficile et vous sentez que vous avez besoin d’aide. A juste titre !
Un esprit sain dans un corps sain : qui ne voudrait pas atteindre cet idéal ? Il n’a jamais été autant d’actualité. Garder (ou retrouver) sa silhouette de jeune fille ou de jeune homme est un objectif partagé par beaucoup. Pourtant, dans le même temps, les fast-foods représentent en France un chiffre d’affaires de 54 milliards d’euros… soit plus de la moitié du chiffre d’affaires total de la restauration. Et parmi la population adulte, 1 Français sur 2 est en surpoids.
Dormir : un besoin vital auquel nous consacrons (en théorie) 8 heures sur les 24 que compte une journée. Soit un tiers de notre vie !
En théorie seulement, car nous ne sommes pas tous égaux devant le sommeil : certains ont besoin de passer davantage de temps entre les bras de Morphée, d’autres moins.
Dans la pratique, nous n’atteignons pas tous, loin s’en faut, notre quota idéal. En tout cas, pas de façon régulière.
dietplus remercie les franchisés et clients du réseau qui ont accepté de prêter leur image pour la réalisation de nos visuels !
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