Article réalisé en collaboration avec le conseil scientifique dietplus
L’obésité ou le surpoids, d’un côté, et les problèmes de dentition, de l’autre : deux problématiques qui ont plus de liens que l’on croit ! Explications…
Odette, 24 ans, postule un emploi dans le tourisme. Le patron lui propose une assurance santé qu’il offre à son personnel. Le médecin-conseil mesure un poids de 84 kg pour 1,65 m. Le périmètre abdominal est de 90 cm. Il explique à Odette que la compagnie va lui imposer une surprime ou exclure l’obésité de sa couverture d’assurance. Lors de l’examen, un gonflement de la gencive gauche attire l’attention du médecin. Effectivement, Odette n’aime pas aller chez le dentiste. Contrainte d’y passer, elle apprend elle a des abcès sous ses gencives. Le dentiste doit détartrer sous antibiotiques. Il lui recommande d’aller voir un spécialiste de la nutrition. Ce qu’elle fait ! Quelques mois plus tard, Odette a perdu 17 kg. Sa maladie parodontale est contrôlée et on lui a accordé enfin son assurance-santé. Qui aurait dit qu’un voyagiste allait croiser la route d’Odette et peut-être sauver sa santé ?
Un excès de poids, et une dentition altérée : deux problématiques qui, a priori, non rien à voir l’une envers l’autre. Et pourtant…
Lorsque l’on étudie l’association entre deux problèmes apparemment indépendants, il faut dissocier une relation liée à l’échantillon étudié et un effet réel de causalité d’un des phénomènes sur l’autre.
Prenons un exemple d’association tronquée1 (« fake ») : un enfant de famille défavorisée est-il moins doué pour les études ? Statistiquement c’est vrai. On croise moins de jeunes dans la précarité financière à l’université. Mais les dispositions intellectuelles ne sont pas impactées par les difficultés socioéconomiques. En revanche, le manque d’accès à la culture, au confort de travail, à une alimentation équilibrée, à la stimulation parentale… affecte les dispositions de l’enfant. Ces obstacles n’ont aucun rapport avec les capacités intellectuelles et les prédispositions de l’enfant. Pourtant, si l’on compare les résultats scolaires entres enfants riches et pauvres, on mesurera des différences. Il s’agit d’une association sans effet causal direct.
Revenons au surpoids et à la dentition. Les personnes confrontées à la précarité financière, à la désinformation nutritionnelle, à l’absence de suivi et de prévention médicale sont peu protégées par la prévention. Il y a tout à parier qu’un obèse a donc plus de « risques » de présenter une dentition maltraitée. Mais la réalité s’avère plus riche d’enseignements. On y découvre des liens de causalité !
Pendant l’enfance, tout se joue au niveau dentaire.
Si les parents ne veillent pas à aux apports en calcium, phosphore, vitamines et protéines de leur l’enfant, la structure dentaire sera fragile et exposée aux caries précoces. Or, dans une famille obèse, on consomme plus volontiers des bonbons, des softs et des chocolats que des fruits frais et des laitages.
Une bouteille de soda en grande surface coûtera moins cher qu’un litre de lait entier bio. Un paquet de biscuits au chocolat sera moins onéreux qu’un panier de fruits frais.
Avec cette réalité pécuniaire, il est clair que l’enfant, sous la pression des publicités ciblées, convaincra mieux ses parents d’acheter des sucreries que des fruits frais !
Tout d’abord, si l’on multiplie les repas, si l’on grignote, ajoute des collations en pleine journée (comportements favorisant l’obésité), il devient impossible de garder la bouche propre. On peut accéder à sa brosse à dents après le petit déjeuner et avant d’aller se coucher. Mais qui emporte sa brosse à dents et son fil dentaire au bureau ou sur un chantier ?
Chaque fois que l’on grignote, on sécrète de la salive acide qui érode l’émail dentaire, sans compter l‘accumulation de tartre. De plus, une personne obèse mange rarement une pomme à 16 heures ; elle mange plutôt une barre chocolatée, des cacahuètes, des gâteaux ou des biscuits, qui rendent impossible un autonettoyage dentaire.
La réponse est oui.
L’excès de poids et l’obésité altèrent gravement nos fonctions physiologiques et notre métabolisme. La dent est insérée dans nos maxillaires, mais la jonction entre l’os et la dent est recouverte par les gencives. Lorsque des débris alimentaires s’infiltrent et favorisent le tartre, les bactéries pullulent et forment des poches qui deviennent des foyers inflammatoires. On parle de gingivite.
Le premier signe est l’apparition de sang lors du brossage des dents. Le stade avancé est la parodontose ou parodontite. Les poches s’élargissent et un déchaussement survient. Par ailleurs, la prolifération bactérienne s’attaque à l’émail et des caries masquées apparaissent2.
Rappelons que l’obésité s’accompagne d’un syndrome inflammatoire chronique. Ce phénomène aggrave le phénomène décrit précédemment. Et si la personne devient diabétique, la sensibilité à l’infection augmente et la bouche en pâtit.
Là encore, c’est oui. Il est démontré que, lorsque des douleurs dentaires ou des pertes de dents surviennent précocement, l’alimentation change. La mastication devenant difficile ou douloureuse, on préfère alors les aliments gras et caloriques aux végétaux et aux fibres3. De plus, on avale sans mâcher et plus rapidement. La ghréline (hormone de la faim) n’a pas le temps de chuter et la sensation de satiété est tardive.
Du reste, une dentition altérée est une contrindication à la chirurgie bariatrique. Cela confirme que les soins dentaires font partie de la prévention de l’obésité !
En résumé :
Les causes de l’obésité et d’une mauvaise hygiène dentaire sont superposables. L’obésité accentue les problèmes dentaires. Et inversement, les problèmes dentaires favorisent l’obésité. Tout est lié4.
Il s’agit bien d’un cercle vicieux déclenché dès le plus jeune âge.
En conséquence, il est indispensable que toute personne en surpoids aille se faire dépister régulièrement chez son dentiste.
Qui prend le temps de lire les milliers de publications scientifiques contradictoires qui parsèment la littérature médicale, la presse et le Web ? Sans prétendre apporter ici LA vérité, ni des réponses à toutes les questions, tentons de cerner le « probablement » VRAI du « sans doute » FAUX en 8 questions.
« Mincir, c’est comme arrêter de fumer : il faut juste de la volonté ! ». On a tous entendu cette phrase au moins une fois et, admettons-le, on a acquiescé pour ne pas entrer dans une discussion sans fin. Vous souhaitez de tout cœur perdre du poids, mais vous ne savez pas par où commencer. Seul, c’est difficile et vous sentez que vous avez besoin d’aide. A juste titre !
Un esprit sain dans un corps sain : qui ne voudrait pas atteindre cet idéal ? Il n’a jamais été autant d’actualité. Garder (ou retrouver) sa silhouette de jeune fille ou de jeune homme est un objectif partagé par beaucoup. Pourtant, dans le même temps, les fast-foods représentent en France un chiffre d’affaires de 54 milliards d’euros… soit plus de la moitié du chiffre d’affaires total de la restauration. Et parmi la population adulte, 1 Français sur 2 est en surpoids.
Dormir : un besoin vital auquel nous consacrons (en théorie) 8 heures sur les 24 que compte une journée. Soit un tiers de notre vie !
En théorie seulement, car nous ne sommes pas tous égaux devant le sommeil : certains ont besoin de passer davantage de temps entre les bras de Morphée, d’autres moins.
Dans la pratique, nous n’atteignons pas tous, loin s’en faut, notre quota idéal. En tout cas, pas de façon régulière.
dietplus remercie les franchisés et clients du réseau qui ont accepté de prêter leur image pour la réalisation de nos visuels !
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